Déclarée pandémie mondiale le 11 mars 2020 par l’OMS, la Covid-19 a du jour au lendemain bouleversé nos vies à l’échelle mondiale. Depuis cette date, le confinement et la réduction des activités humaines pour endiguer la propagation du virus sont le mot d’ordre général. La ville, cadre de vie dominant, est au cœur de nouveaux enjeux sociétaux contemporains que révèle la pandémie, elle est assujettie à des restrictions inédites et les rythmes quotidiens y sont radicalement modifiés. Ses composantes physiques, humaines, économiques et sociales sont aujourd’hui mises en question.
Président d'honneur
Hammou Bouziane Amine, Recteur de l’USTO-MB
Manaa Ammar, Directeur du CRASC
L’utopie de bâtir des meilleures villes a toujours imprégné l'imagination collective. Dans l’envie de les qualifier, chercheurs et professionnels de la ville discutent concepts et pratiques déjà partagés et actés, aussi bien qu’ils s’intéressent aux approches plus innovantes. Certaines de ces manières de penser la ville se confrontent à un contexte sanitaire qui les interroge sur leurs densités et espaces d'interaction humaine et sociale.
La pandémie de COVID-19 a bousculé notre façon de concevoir les villes et a permis de mettre en lumière un certain nombre d’enjeux urbains auxquels la ville de demain doit répondre : déplacements, espaces verts, logements, bien-être. L’urbanisme a un rôle important à jouer face aux enjeux de santé et à la crise de COVID-19, comme le souligne le concept de santé urbaine de l’OMS.
Des vêtements de luxe, à l’électroménager en passant par les appareils électroniques, la Chine a cette réputation de copier à merveille les produits venus d'occident ou d’ailleurs. Cette caractéristique à reproduire à l’identique a été poussée à son paroxysme en édifiant à partir des années 2000 des copies conformes de villes européennes.
La crise sanitaire interroge la capacité des systèmes de production, notamment agricoles et industriels, à faire face à des catastrophes. Les mesures de protection mises en place à l’échelon étatique (fermeture des frontières, arrêt des échanges internationaux, mesures de confinement...) incitent à un retour au local.
Avec la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences économiques et structurelles, la sécurité alimentaire des villes devient vulnérable. Cet enjeu est encore plus important dans les métropoles du Maghreb à l’image d’Oran, Alger et Constantine, dont l’approvisionnement alimentaire dépend fortement des circuits longs.
La complexité du tissu urbain de la ville d’Alger est le fruit d'une stratification de plusieurs siècles de présence humaine depuis l'antiquité. En dépit de la richesse de la forme urbaine qui en résulte, cette complexité conjuguée aux activités anthropiques génère de nombreux problèmes, notamment en matière d'hygiène, de pollution urbaine et de santé publique. La COVID-19 fait partie de ces problèmes dont la propagation est étroitement liée à la nature intrinsèque de la ville.
11 Mars 2020 la pandémie de la Covid-19 s’impose à toutes et tous. L’Algérie, à l’instar des autres pays n’est pas en reste. Si, une année plus tard, les pays africains accusent moins de pertes humaines que ce que redoutait l’OMS, les conséquences ne sont pas négligeables pour autant.
La pandémie liée à la Covid-19 interroge la ville dans ses diverses dimensions. La présente proposition vise à appréhender, sous le prisme des sciences : juridique, politique, économique et de gestion, un objet peu investigué, le million d’agents qui au sein des villes françaises assurent au quotidien des fonctions urbaines. L’impact de la Covid-19 sur ce groupe sera questionné comme suit :
Les immeubles de bureaux forment assez souvent le cœur de nombreuses villes, façonnant leur ligne d’horizon tout en englobant l’essentiel des activités économiques, sociales, culturelles et de service. Cependant, l’espace de travail, proprement dit, ainsi que les modalités conventionnelles du travail déjà bien établies, peuvent être considérablement remis en cause, plus que tout autre secteur du bâtiment, à la suite des changements perturbateurs et instantanés imposés par la pandémie mondiale de la Covid-19. D’une manière globale et à juste titre, les gouvernements ont été contraints d’imposer des mesures sanitaires drastiques, ce qui a entraîné une perturbation complète de l'expérience du bureau par ses employés.
Les pratiques commerciales à l’échelle des villes petites comme moyennes connaissent une forte récente évolution démarrée avant la crise de la Covid-19. La principale dynamique à l’œuvre, l’exurbanisation du secteur marchand, se traduit par l’implantation continue de magasins en périphérie des agglomérations et la désertification commerciale des centres-villes.
Le secteur informel est identifié, en 2016, comme le plus grand pourvoyeur d’emplois aux personnes dont la tranche d’âge est comprise entre 15 et 24 ans, pour un pourcentage de 91,9%. Ainsi, 9 jeunes sur 10 sont de faits actifs dans le secteur informel. Quant au secteur informel non-agricole, le pourcentage y est de 79,9 %.
Le passage de la pandémie en Algérie n’a pas été sans conséquences sur l’organisation et le fonctionnement du secteur tertiaire urbain, à l’instar de la majorité des autres secteurs urbains. En effet, dès la propagation fulgurante de la pandémie au printemps 2020, les autorités ont procédé à un confinement général qui a paralysé tout le secteur économique du pays.
Au moment d’écrire ces lignes, la crise sanitaire Covid-19 affecte, depuis plus d’un an, de nombreux territoires à l’échelle internationale. Véritable « leçon de géographie humaine», cette pandémie d’une ampleur inégalée dans les pays développés depuis la grippe espagnole de 1918, a favorisé malgré elle, l’émergence de nombreuses analyses territoriales notamment en ce qui concerne les dynamiques résidentielles.
Si le contexte Saharien représentait un défi pour ses habitants, l’espérance de vie était promise au truchement du génie du lieu. Lequel génie, guidé par les formes et les contraintes du milieu, a su contenir l’homme dans des espaces qui permettent la vie.
Suite à la survenue de la pandémie de la COVID-19, les autorités du Burkina Faso ont décrété des mesures restrictives de confinement et de distanciation sociale pour endiguer la propagation de la maladie.
Face à la crise de la Covid-19, divers aménagements urbains au caractère temporaire sont apparus depuis mars 2020 au profit des modes de déplacement doux, dans les grandes métropoles mondiales comme dans les villes intermédiaires.
La crise de la Covid-19 nous pousse à revoir nos schémas de déplacement existants et à trouver de nouvelles façons de se déplacer afin de s’adapter au mieux à la distanciation sociale. À cet effet la simulation de la mobilité des piétons reste pertinente et peut faciliter la conception des bâtiments et des espaces urbains dans ce nouveau contexte.
Les cités d’habitations riveraines des voies de transport ou de trafic urbains présentent une situation intéressante d’interaction des divers composants quantitatifs et qualitatifs de leur environnement et de leurs ambiances. Le bruit urbain en est un. Cet aspect est profondément modulé par l’ampleur et l’intensité des différents modes de mobilité urbaine.
Le gouvernement ivoirien dans sa riposte à la Covid -19 a adopté un ensemble de mesures dont l’imposition du lavage régulier des mains pour réduire la propagation de la maladie. Pour promouvoir l’hygiène des mains dans les quartiers non structurés de la ville d’Abidjan considérée comme l’épicentre de la pandémie, les ménages les plus vulnérables ont bénéficié de l’exonération de leurs factures d’eau et de dispositifs de lavage des mains.
La représentation est une action virtuelle intimement liée à la fois à la configuration discursive de l’individu et à sa relation avec son environnement social. L’objet de cette étude est de rendre compte des représentations des internautes qui se rapportent au Coronavirus. En effet, les réseaux sociaux constituent un espace d’expression reflétant ce qui s’est passé en Algérie en temps de Covid-19, à travers les interventions qui constituent un terrain fertile de l’émergence de différents processus de configuration des représentations sur le virus.
Traiter de l’espace urbain à l’ère des pandémies, c’est traiter de ses qualités psycho-spatiales miroirs des réalités vécues et des traumatismes sociétaux. L’espace public, expérience subjective et représentation spatiale, est cette écriture en acte des thérapies urbaines, cette projection démonstrative des existences multiples que portent les paysages, les pavages, les parvis, les murs et les planches des villes.
La sensibilité de certaines disciplines scientifiques aux notions sociales et spatiales, telles que la proximité et la distance, fait que les architectes et les sociologues soient plus prudents à l’usage fait par les épidémiologistes de ces notions, puisque ces derniers confondent souvent ce qui relève du social de ce que relève du spatial dans leur recommandations sanitaires concernant le Covid-19.
À l’orée de l’année 2020, la covid-19 est devenue un problème majeur qui menace la vie des êtres humains, par conséquent le confinement est imposé dans le monde entier, afin de lutter contre la propagation du virus. Suite à cela, l’activité humaine, industrielle et anthropique est réduite, ce qui est suivi par la modification du rythme de la vie quotidienne des individus. Ce changement peut être aperçu dans la ville et plus précisément dans les espaces urbains.
Pendant longtemps, la ville paraissait prémunie des épidémies et des risques sanitaires, notamment avec les principes hygiénistes et l’avancée technologique. Cependant, la pandémie mondiale du Covid-19 a démontré la vulnérabilité de la ville face à ce risque sanitaire. Cela a remis en question la morphologie de la ville et le fonctionnement de ses espaces publics, dont l’importance s’est fait ressentir.
La pandémie de la Covid-19 et le confinement ont mis en exergue le rôle important que jouent les espaces intermédiaires extérieurs de l’habitat collectif dans la vie des habitants. Ces conditions exceptionnelles ont montré le décalage entre les besoins des usagers et l’offre de l’habitat, ainsi : quelle stratégie conceptuelle adopter pour améliorer les espaces intermédiaires extérieurs à l’avenir ?
Le confinement obligatoire des habitants, généré par la pandémie de la Covid-19, depuis mars 2020, dans pratiquement toutes les villes du monde, a été le moteur pour l’initiation à de nouvelles pratiques touchant tous les secteurs. En tant qu’architecte et urbaniste, nous voulons nous pencher sur la question de l’aménagement des espaces publics, et des activités et pratiques sociales qui s’y sont développés lors de ce confinement.
Au cours des dernières décennies, la croissance considérable des villes a intensifié un certain nombre des problèmes, entre autres, la pandémie de maladie à coronavirus Covid-19 qui a mis à nu toutes les stratégies de développement des villes. Pour tenter d'endiguer sa propagation, des mesures inédites ont été prises, allant jusqu'à la mise en quarantaine de villes, ou un confinement généralisé de la population.
Les répercussions de la crise sanitaire que traverse le monde, liées à la pandémie du virus Corona se sont fait sentir dans tous les domaines. Ceci a engendré entre autres, dès mars 2020, la fermeture des mosquées comme de nombreux lieux de regroupements sur l’ensemble du territoire national algérien.
Traumatisée par la pandémie de la Covid-19, confinée, privée de déambulation et de l’utilisation normale des espaces publics, la société Covid-19 se trouve profondément changée en termes de comportements sociétaux et de pratiques spatiales. Durant la crise de la pandémie de la covid-19, le logement a été un moyen de défense de première ligne contre la propagation du virus.
La qualité du logement apparait indubitablement comme un indicateur déterminant dans l’évaluation du bien-être social. À l’indépendance du Cameroun orientale en 1960, l’ordre gouvernant entreprit une planification en vue de l’appropriation de l’héritage coloniale et de la continuité du service publique à travers une politique de relance urbaine.
La société algérienne notamment la région de Bejaia est touchée par cette pandémie tout comme le reste des pays du monde. La covid-19 a marqué son empreinte en causant une crise économique mondiale, conséquences des arrêts de travail pendant la covid-19, la perte d’emploi définitive pour certains et particulièrement les employés dont la profession libérale (les Commençants).
La crise sanitaire due au virus COVID-19 a remis au-devant de la scène un débat vieux de deux siècles sur l'urbanisme et la santé. Aux origines, les théories hygiénistes qui voient le jour à la suite des épidémies meurtrières qui ont frappé de plein fouet plusieurs villes de par le monde causant des milliers de décès.
L’objectif de cette étude, inédite puisqu’aucune analyse antérieure n’a élaboré le profil des patients Belabesiens hospitalisés pour COVID-19, est de déterminer le profil clinique et biologique des patients de la ville et de la campagne hospitalisés pour cause de COVID-19 au niveau de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès.
Suite à la pandémie de COVID-19, le système immunitaire urbain a subi un choc sans précédent dans l’histoire, bouleversant la vie de toute la population à travers le monde. Cette communication va s’intéresser à la résilience du système immunitaire urbain face au risque des pandémies, qui est avant tout un problème de santé publique.
La ville de Kinshasa, à l’instar des autres villes du monde, a subi de plein fouet les conséquences de la pandémie mondiale de la Covid-19. Avec une population estimée à 17 millions d’habitants et une superficie de 9 965 Km2, la capitale de la République Démocratique du Congo, est constituée de deux sites différents : la plaine (ville basse) et les collines (ville haute).