La flexibilité sociale et spatiale des espaces urbains face à la COVID-19, cas de la Cité Marinou à Sétif
Traumatisée par la pandémie de la Covid-19, confinée, privée de déambulation et de l’utilisation normale des espaces publics, la société Covid-19 se trouve profondément changée en termes de comportements sociétaux et de pratiques spatiales. Durant la crise de la pandémie de la covid-19, le logement a été un moyen de défense de première ligne contre la propagation du virus.
C’est dans ce contexte que nous avons effectué une étude sur la résilience urbaine à la lumière de la pandémie de la Covid-19, où nous avons abordé la flexibilité des espaces communs dans les ensembles de logements semi-collectifs durant la pandémie de la covid-19, ainsi que les formes d’adaptabilités fonctionnelles opérées par les habitants de ces logements, à l’intérieur comme à l’extérieur. Nous avons entrepris une approche analytique, basée sur l’observation et l’enquête par interviews, afin d’évaluer la sensibilité humaine et sociale de 18 foyers de la cité des 108 logements Marinou à Sétif, face à la crise sanitaire de la COVID.
Nous évoquerons dans ce contexte de résilience urbaine, l’expérience du confinement et le rôle multifonctionnel ainsi que le caractère d’adaptabilité des espaces extérieurs et intérieurs de ces logements. S’intéresser à la ville post-Covid, c’est s’intéresser à la vie pendant la Covid-19, d’où la nécessité de s’appuyer sur le présent et se projeter dans le futur afin de repenser les villes sur le long terme.
Mots clés : Covid-19, post-covid, confinement, espaces communs, logements semi-collectifs, résilience urbaine, Sétif
Tenhinane AMRANI, Noureddine ZEMMOURI (Univ. Biskra), Farida SEHILI (Univ. Sétif 1)