Jardins collectifs : alternative pour jardins et lieux publics au temps du confinement
Le confinement obligatoire des habitants, généré par la pandémie de la Covid-19, depuis mars 2020, dans pratiquement toutes les villes du monde, a été le moteur pour l’initiation à de nouvelles pratiques touchant tous les secteurs. En tant qu’architecte et urbaniste, nous voulons nous pencher sur la question de l’aménagement des espaces publics, et des activités et pratiques sociales qui s’y sont développés lors de ce confinement.
En effet, la réflexion que nous voulons présenter dans cette communication est issue de l’observation d’un état de fait, qui est celui de l’entretien des espaces en commun, élaboré par les habitants des différents quartiers (notamment ceux de l’habitat collectif) au temps du confinement. Lorsque nous parlons d’entretien, nous pouvons évoquer plusieurs activités telles que : nettoyage de cages d’escaliers, peinture des murs des cités, désherbage, remodelage des trottoirs et aires de stationnement, et surtout le jardinage au niveau des espaces extérieurs résiduels des cités d’habitat collectif.
De là, nous est venue l’idée de suggérer un modèle de conception des C.H.C (cités d’habitat collectif) innovant dans nos villes, qui inclura le concept d’un jardin collectif destiné au jardinage et à la culture vivrière. Reste à savoir, comment pourrait-on l’intégrer dans nos futurs aménagements urbains, et quelles adaptations allons-nous entreprendre pour l’insertion de ce concept dans notre société ? Cela a été examiné à travers un sondage auprès des habitants sur la question d’adhérer ou pas à ce concept, au niveau d’un exemple de C.H.C situé dans la commune de Jolie Vue, daïra d’Hussein dey à Alger, et également une série d’entretiens avec des organismes concernés.
Mots clés : Habitat collectif, espaces publics, jardins, Aménagement, Alger
Salima ALLOU (Univ. Tizi-Ouzou), Ratiba BAOUALI (USTHB, Alger)