Mutations des espaces résidentiels et formation des nouvelles centralités périphériques dans la ville d’Oran : processus, enjeux et stratégies
Du 01/01/2014
Au 31/12/2016
Chef de projet : MAACHOU Hadj Mohamed
Membres de l’équipe :
OTMANE Tayeb
YOUSFI Badredine
MENHOUDJ Sayah
Problématique
L’émergence des nouvelles centralités comme manifestation de nouvelles formes de polarités dans les villes actuelles, constitue l’un des phénomènes les plus intéressants à étudier. En Algérie, ce processus est récent et inachevé. Les mutations économiques ont leur importance dans l’évolution des phénomènes urbains. Ainsi, le passage d’une économie socialiste dirigiste à une économie du marché a engendré de profondes évolutions à toutes les échelles.
Les villes algériennes notamment les grandes ont connu ces dernières années des changements profonds : des nouvelles centralités se sont développées. Ces nouveaux pôles répondent à des besoins aussi divers que nouveaux. S’inscrivant dans le vaste mouvement de la société de consommation et de la généralisation de la voiture individuelle, ces espaces polarisent quotidiennement des flux, humains et économiques, considérables.
A l’instar d’autres villes algériennes, Oran, a connu ces dernières années des transformations majeures. Ces transformations se déclinent à travers de recomposition du paysage urbain et périurbain, des pratiques urbaines ainsi que l’émergence de nouvelles centralités.
Un nombre important de quartiers de l’agglomération oranaise parvient à capter des activités motrices de l’économie urbaine et tend ainsi à se constituer en un réseau de nouveaux pôles de développement, sous l’effet de stratégies d’acteurs essentiellement privés et de l’évolution des pratiques, ces quartiers tendent de plus en plus à faire centre tels que Choupot-Maraval, Les Castors, Akid Lotfi-Khemisti, USTO-Cité Djamel …
Force est de constater que la ville a changé, le centre-ville garde sa prépondérance, mais de nouveaux pôles, de nouvelles centralités, de nouveaux services, de toutes natures, se sont créés hors du centre-ville qui semblent très complémentaires : pratiques de consommation et recherche de liens sociaux. Cà et là, des commerces et des services, appuyés par des réseaux routiers en périphérie, sont devenus de véritables pôles d’activités particulièrement dynamiques et de plus en plus polyvalents. Ces nouvelles centralités apparaissent aujourd’hui comme des lieux particuliers où émergent des pratiques nouvelles et des modes de vie spécifiques. Quelles sont les caractéristiques de ces nouvelles centralités ? Comment participent-elles dans la réorganisation de l’espace urbain oranais