Colloque national: Parentalité et prise en charge psychologique de l’enfant et de l’adolescent
Organisé par l'Université d'Oran 2 et le CRASC
Le mercredi 26 et jeudi 27 avril 2017 à 09h00
(Au siège du CRASC).
L'argumentaire:
Dans un but d’assurer une continuité dans notre réflexion scientifique autour de la psychologie clinique, nous avons organisé à l’université d’Oran, le premier colloque de psychologie clinique en 2012 (à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance algérienne), intitulé « La psychologie clinique en Algérie : état des lieux ». Face au succès de ce colloque, nous avons organisé le deuxième colloque à l’occasion du soixantième anniversaire de la Révolution algérienne, en 2014, intitulé « La psychologie clinique : du bien-être du patient au bien-être du praticien ». Dés lors, l’idée d’organiser un colloque toutes les deux années s’est imposée à nous de manière à garder le contact avec les praticiens qui apportent beaucoup à la profession, d’ouvrir un espace d’expression aux enseignants et aux doctorants de notre département.
Ce 3ème colloque a pour ambition de faire le point sur la place des familles dans la prise en charge psychologiques des patients.
La famille est souvent accusée, chargée de la responsabilité des troubles de ses membres. Après la première partie du vingtième siècle où on cherchait la causalité dans l’hérédité et l’organique ou au moins dans l’organo-dynamique, la deuxième partie de ce même siècle devient indéniablement une période de recherche de causalités psychogènes et relationnelles. Les recherches qui ont puissamment représenté cette tendance ont été les travaux de Léo Kanner sur l’autisme et ceux de R. A. Spitz sur « les carences de soins maternels », par la suite viendra l’Ecole de Chicago (Batesson, Watzlavick, etc.) qui mettra en exergue les troubles de la communication. Ces théories seront reprises par la suite et donneront naissance à « l’antipsychiatrie » (R. Laing, Esterson, etc.), les théories systémiques (Mara Selvini Palazzoli, Jay Halley, …) ainsi que le développement des thérapies familiales, etc. Actuellement le coaching et la guidance parentale connaissent un grand essor.
Notre expérience sur le terrain montre l’importance de l’entourage familial et social dans la prise en charge des difficultés relationnelles, sociales et psychologiques des patients. A titre d’exemple, si la famille n’est pas responsable de l’apparition de l’autisme, elle doit être, par contre, fortement impliquée pour aider l’enfant autiste à améliorer ses compétences. Notre objectif est d’abord de bien définir la notion de parentalité et ses soubassements, ensuite explorer les hypothèses abordées par nos chercheurs jeunes et moins jeunes sur la place de la parentalité dans les travaux accomplis et enfin de développer les bonnes pratiques aidant les familles telles que le coaching, la guidance parentale, les psychothérapies familiales, de soutien. Les familles de personnes en difficultés demandent de l’aide mais ne savent pas où s’adresser et que faire.
Objectifs du colloque
- Définir la notion de parentalité et ses soubassements
- Les études qui ont porté sur la parentalité (étudiants, chercheurs)
- Les bonnes pratiques : coaching, la guidance parentale, les psychothérapies familiales, de soutien.
Axes du colloque
- Axe 1 : La parentalité : pratiques parentales et place(s) et signification(s) de l’enfant au sein de sa famille
- Axe 2 : Les familles (parents et fratrie) face aux troubles d’un de leurs membres
- Axe 3 : prise en charge et techniques de prise en charge des familles et du patient.